Cri de colère, un livre mémoire sur la tragédie de Liévin. Michel Flavent n’arrive pas à faire le deuil des morts dues à la surproduction et construit peu à peu sa vengeance. Amour filial, fraternel, conjugal empêché, engendre le passage à l’acte. Révolte, culpabilité, non-sens de la responsabilité, arrangement avec la vérité, noirceur du monde des laborieux se déclinent en phrases courtes comme la respiration d’un mineur silicosé.
Lysiane Demoment, membre du CA
Extraits :
« Je rêvais d’un dernier éclat de soleil au-dessus de la ville, mais le ciel pleuvait à plein chagrin. »
« Elle se gavait d’hommes la mine. Elle avait faim de nous. »
« Je pensais retrouver des éclats d’enfance et j’en ramassais des lambeaux.
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